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Postdoctorat sur ATLAS (di-Higgs et trajectographe) au Laboratoire APC-Paris/Université de Paris/CNRS H/F
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Annonce N°51471Publié le 15/05/2022 à 23:54
Description
Date Limite Candidature : jeudi 4 novembre 2021 Assurez-vous que votre
profil candidat soit correctement renseigné avant de postuler. Les
informations de votre profil complètent celles associées à chaque
candidature. Afin d’augmenter votre visibilité sur notre Portail
Emploi et ainsi permettre aux recruteurs de consulter votre profil
candidat, vous avez la possibilité de déposer votre CV dans notre
CVThèque en un clic ! INFORMATIONS GÉNÉRALES Référence :
UMR7164-GIOMAR-003 Lieu de travail : PARIS 13 Date de publication :
jeudi 14 octobre 2021 Type de contrat : CDD Scientifique Durée du
contrat : 24 mois Date d'embauche prévue : 1 janvier 2022 Quotité de
travail : Temps complet Rémunération : Entre 2700 et 3900€ bruts
mensuels selon expérience Niveau d'études souhaité : Doctorat
Expérience souhaitée : Indifférent MISSIONS Après la découverte
du boson de Higgs dans le LHC Run1 et la mesure précise de ses
couplages à d'autres particules dans le Run2, mesurer son
auto-couplage est désormais l'un des principaux objectifs du
programme de physique du Higgs de l'expérience ATLAS. Le candidat
travaillera sur la préparation et l'analyse des données du Run3 pour
contraindre l'auto-couplage du boson de Higgs. Si l'auto-couplage du
boson de Higgs est tel que prédit par le modèle standard, un très
grand échantillon de bosons de Higgs produits dans la phase de haute
luminosité du LHC sera nécessaire pour le mesurer. Cela nécessite
un détecteur de particules chargées mis à jour, actuellement en
construction, et un logiciel de reconstruction et simulation dédié,
qui est également en cours de développement. Le candidat contribuera
aussi à ces activités de construction et de développement.
ACTIVITÉS Le candidat sélectionné travaillera sur deux axes : *
analyse des données : le candidat préparera et effectuera l'analyse
des premières données du LHC Run3, en se concentrant sur l'étude de
la production d'une paire de boson de Higgs dans les états finaux
avec deux b-jets et deux photons, y compris des travaux de performance
de reconstruction et identification de b-jets ou de photons pour
améliorer la sensibilité des analyses actuelles. * détecteur : le
candidat travaillera sur le logiciel de reconstruction et simulation
du détecteur ITk pour la phase haute luminosité du LHC. Le travail
sera réalisé avec tous les autres membres de l'équipe, et en
collaboration avec d'autres laboratoires de l'IN2P3 et de la
Collaboration ATLAS. COMPÉTENCES Les candidats doivent être
titulaires d'un doctorat en physique, avec une thèse en physique
expérimentale des hautes énergies. Une expérience d'analyse de
données (programmation et méthodes numériques, machine learning,
ROOT/RooFit) et/ou de développement (hardware ou software) de
détecteurs pour les expériences de physique de particules
(trajectographes en particulier) sont aussi demandées. Les candidats
devront également justifier d'une capacité à travailler en équipe
et à s'intégrer dans une communauté scientifique
pluridisciplinaire, notamment en communiquant sur leurs travaux
auprès de leurs pairs dans le respect des exigences de rigueur et
d'éthique inhérentes à tout projet scientifique de grande ampleur.
Toute preuve concrète de telles capacités, sous forme par exemple de
publications dans une revue à comité de lecture ou de présentation
dans une conférence, sera donc fortement appréciée. Enfin,
l'anglais étant la langue de travail principale du projet et des
expériences de physique internationales associées, une bonne
maîtrise écrite et orale de cette langue sera exigée. CONTEXTE DE
TRAVAIL Le Laboratoire AstroParticules et Cosmologie (APC) de Paris
est une Unité Mixte de Recherche (UMR) créé en 2005. L'APC
rassemble environ 75 chercheurs permanents, et une cinquantaine
d'ingénieurs, techniciens et administratifs. En incluant les
personnels non permanents (doctorants, boursiers postdoctoraux,
visiteurs étrangers), ce sont quelques 200 personnes qui forment
cette structure, pilotée par l'Université de Paris (UP), par le CNRS
(représenté par trois de ses Instituts : principalement l'IN2P3,
mais aussi l'INSU et l'INP), mais aussi par le CEA (DSM/IRFU),
l'Observatoire de Paris, et le CNES. Le laboratoire est centré autour
de quatre thématiques principales : cosmologie, gravitation,
astrophysique de haute énergie, physique de particules. Outre les
activités expérimentales ou observationnelles décrites ci-dessus,
les thèmes couverts par le laboratoire sont étudiés par le groupe
Théorie. Le groupe ATLAS a été créé en mars 2021 à l'APC et
s'intègre dans la thématique de physique de particules du
laboratoire. Le groupe est actuellement composé de trois membres du
personnel de recherche (Gregorio Bernardi, Marco Bomben, Giovanni
Marchiori) qui sont membres de la collaboration ATLAS depuis plus
d'une décennie, et de deux doctorants. Trois autres doctorants sont
en train de rejoindre le groupe à l'automne 2021. Le groupe a
fortement contribué aux analyses de physique d'ATLAS et possède une
solide expérience dans la conception, la construction et la mise en
service de détecteurs. En particulier, le groupe est largement
impliqué dans l'étude des propriétés du boson de Higgs dans les
états finaux di-photon ou paires de b-quark, avec des rôles de
premier plan dans les deux axes et est très actif dans les études de
performance et de R&D des sous-détecteurs à pixels en silicium des
détecteurs d'ATLAS actuel (ID) et futur (ITk). Nous contribuons
également à des études de cas physiques sur la physique du boson de
Higgs dans les futures expériences d'usine de Higgs comme le «
future circular collider ». CONTRAINTES ET RISQUES Ce projet ne
présente pas de risques professionnels particuliers. En revanche, du
fait de la nature internationale des collaborations, des déplacements
de courte durée à l'étranger (sous réserve d'amélioration des
conditions sanitaires) sont à prévoir.