Postdoctorat sur ATLAS (di-Higgs et trajectographe) au Laboratoire APC-Paris/Université de Paris/CNRS H/F
Detail de l'annonce :
Date Limite Candidature : jeudi 4 novembre 2021
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INFORMATIONS GÉNÉRALES
Référence : UMR7164-GIOMAR-003
Lieu de travail : PARIS 13
Date de publication : jeudi 14 octobre 2021
Type de contrat : CDD Scientifique
Durée du contrat : 24 mois
Date d'embauche prévue : 1 janvier 2022
Quotité de travail : Temps complet
Rémunération : Entre 2700 et 3900€ bruts mensuels selon
expérience
Niveau d'études souhaité : Doctorat
Expérience souhaitée : Indifférent
MISSIONS
Après la découverte du boson de Higgs dans le LHC Run1 et la mesure
précise de ses couplages à d'autres particules dans le Run2, mesurer
son auto-couplage est désormais l'un des principaux objectifs du
programme de physique du Higgs de l'expérience ATLAS. Le candidat
travaillera sur la préparation et l'analyse des données du Run3 pour
contraindre l'auto-couplage du boson de Higgs.
Si l'auto-couplage du boson de Higgs est tel que prédit par le
modèle standard, un très grand échantillon de bosons de Higgs
produits dans la phase de haute luminosité du LHC sera nécessaire
pour le mesurer. Cela nécessite un détecteur de particules chargées
mis à jour, actuellement en construction, et un logiciel de
reconstruction et simulation dédié, qui est également en cours de
développement. Le candidat contribuera aussi à ces activités de
construction et de développement.
ACTIVITÉS
Le candidat sélectionné travaillera sur deux axes :
* analyse des données : le candidat préparera et effectuera
l'analyse des premières données du LHC Run3, en se concentrant sur
l'étude de la production d'une paire de boson de Higgs dans les
états finaux avec deux b-jets et deux photons, y compris des travaux
de performance de reconstruction et identification de b-jets ou de
photons pour améliorer la sensibilité des analyses actuelles.
* détecteur : le candidat travaillera sur le logiciel de
reconstruction et simulation du détecteur ITk pour la phase haute
luminosité du LHC.
Le travail sera réalisé avec tous les autres membres de l'équipe,
et en collaboration avec d'autres laboratoires de l'IN2P3 et de la
Collaboration ATLAS.
COMPÉTENCES
Les candidats doivent être titulaires d'un doctorat en physique, avec
une thèse en physique expérimentale des hautes énergies. Une
expérience d'analyse de données (programmation et méthodes
numériques, machine learning, ROOT/RooFit) et/ou de développement
(hardware ou software) de détecteurs pour les expériences de
physique de particules (trajectographes en particulier) sont aussi
demandées.
Les candidats devront également justifier d'une capacité à
travailler en équipe et à s'intégrer dans une communauté
scientifique pluridisciplinaire, notamment en communiquant sur leurs
travaux auprès de leurs pairs dans le respect des exigences de
rigueur et d'éthique inhérentes à tout projet scientifique de
grande ampleur. Toute preuve concrète de telles capacités, sous
forme par exemple de publications dans une revue à comité de lecture
ou de présentation dans une conférence, sera donc fortement
appréciée.
Enfin, l'anglais étant la langue de travail principale du projet et
des expériences de physique internationales associées, une bonne
maîtrise écrite et orale de cette langue sera exigée.
CONTEXTE DE TRAVAIL
Le Laboratoire AstroParticules et Cosmologie (APC) de Paris est une
Unité Mixte de Recherche (UMR) créé en 2005. L'APC rassemble
environ 75 chercheurs permanents, et une cinquantaine d'ingénieurs,
techniciens et administratifs. En incluant les personnels non
permanents (doctorants, boursiers postdoctoraux, visiteurs
étrangers), ce sont quelques 200 personnes qui forment cette
structure, pilotée par l'Université de Paris (UP), par le CNRS
(représenté par trois de ses Instituts : principalement l'IN2P3,
mais aussi l'INSU et l'INP), mais aussi par le CEA (DSM/IRFU),
l'Observatoire de Paris, et le CNES.
Le laboratoire est centré autour de quatre thématiques principales :
cosmologie, gravitation, astrophysique de haute énergie, physique de
particules. Outre les activités expérimentales ou observationnelles
décrites ci-dessus, les thèmes couverts par le laboratoire sont
étudiés par le groupe Théorie.
Le groupe ATLAS a été créé en mars 2021 à l'APC et s'intègre
dans la thématique de physique de particules du laboratoire. Le
groupe est actuellement composé de trois membres du personnel de
recherche (Gregorio Bernardi, Marco Bomben, Giovanni Marchiori) qui
sont membres de la collaboration ATLAS depuis plus d'une décennie, et
de deux doctorants. Trois autres doctorants sont en train de rejoindre
le groupe à l'automne 2021. Le groupe a fortement contribué aux
analyses de physique d'ATLAS et possède une solide expérience dans
la conception, la construction et la mise en service de détecteurs.
En particulier, le groupe est largement impliqué dans l'étude des
propriétés du boson de Higgs dans les états finaux di-photon ou
paires de b-quark, avec des rôles de premier plan dans les deux axes
et est très actif dans les études de performance et de R&D des
sous-détecteurs à pixels en silicium des détecteurs d'ATLAS actuel
(ID) et futur (ITk). Nous contribuons également à des études de cas
physiques sur la physique du boson de Higgs dans les futures
expériences d'usine de Higgs comme le « future circular collider ».
CONTRAINTES ET RISQUES
Ce projet ne présente pas de risques professionnels particuliers. En
revanche, du fait de la nature internationale des collaborations, des
déplacements de courte durée à l'étranger (sous réserve
d'amélioration des conditions sanitaires) sont à prévoir.