thèse en génomique pour étudier les transferts horizontaux chez les plantes et autres organismes (h/f)
Detail de l'annonce :
Date Limite Candidature : lundi 11 juillet 2022
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INFORMATIONS GÉNÉRALES
Référence : UMR5096-MOAELB-001
Lieu de travail : PERPIGNAN
Date de publication : lundi 20 juin 2022
Nom du responsable scientifique : Moaine El Baidouri
Type de contrat : CDD Doctorant/Contrat doctoral
Durée du contrat : 36 mois
Date de début de la thèse : 1 octobre 2022
Quotité de travail : Temps complet
Rémunération : 2 135,00 € brut mensuel
DESCRIPTION DU SUJET DE THÈSE
Les transferts horizontaux (HTs) désignent le mouvement du matériel
génétique entre des espèces distantes par des mécanismes autres
que la reproduction sexuelle. Chez les procaryotes, les transferts
horizontaux sont bien connus pour être une source de nouveaux traits
adaptatifs, comme la propagation de gènes impliqués dans la
résistance aux antibiotiques. Au cours de la dernière décennie, il
est devenu de plus en plus évident que chez les eucaryotes aussi,
comme les plantes, les HTs peuvent également conduire à des sauts
évolutifs majeurs et à une adaptation très rapide à de nouvelles
niches écologiques qui ne seraient pas possibles uniquement par des
mutations génétiques standard. Cependant, on sait peu de choses sur
le type d'interactions biotiques les favorisant et sur l'implication
possible des vecteurs dans ces transferts entre plantes. Dans un
travail précédent mené sur 40 espèces de plantes, nous avons
identifié plus de 32 transferts d'éléments transposables (TEs)
entre 26 espèces de plantes très éloignées (El Baidouri et al
2014). Cette étude a été la première démonstration que les HTs
sont loin d'être anecdotiques chez les plantes et que les
interactions hôte-parasite ne constituent pas la seule voie de ces
fréquents échanges génétiques inter-espèces. Avec l'avènement
des technologies de séquençage de nouvelle et troisième
génération et l'augmentation substantielle des données génomiques
chez les plantes, il devient possible d'évaluer les voies des HTs à
très grande échelle. Dans ce projet, nous utiliserons des outils
bioinformatiques innovants développés récemment dans notre
laboratoire et qui visent à caractériser les HTs au niveau du
génome entier et sans aucune connaissance préalable sur l'annotation
du génome. Grâce à ces outils, nous caractériserons les transferts
entre plantes et entre plantes et autres organismes (champignons,
bactéries, insectes, virus) à une échelle inédite en comparant des
milliers de génomes disponibles. Cela jettera les bases d'une
meilleure compréhension des voies de HTs, de déterminer la nature de
relations biotiques les favorisants ainsi que l'implication de
vecteurs intermédiaires dans les transferts entre plantes.
Profil et compétences recherchées
Le/la candidat(e) retenu(e) devra avoir un Master en biologie
végétale ou en bioinformatique et avoir une solide expérience en
analyse de grands jeux de données de séquençage, en génomique
comparative et être familiarisé(e) avec l'environnement LINUX. Le/la
candidat(e) doit avoir de bonnes capacités rédactionnelles et une
bonne maîtrise de l'anglais parlé etécrit. La connaissance de l'un
des langages de programmation suivants : Bash/Python/Perl ou R serait
un atout.
CONTEXTE DE TRAVAIL
Cette thèse sera réalisée au Laboratoire Génome et Développement
des Plantes (LGDP), situé à Perpignan sous la direction de Moaine El
Baidouri. Le LGDP étudie la dynamique du génome des plantes et la
régulation de l'expression des gènes, notamment au cours du
développement, de l'acclimatation et de l'adaptation aux stress
abiotiques.
INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES
Thèse avec un financement acquis (Projet ANRJCJC)